5 - L'évaluation sommative ou le contrôle noté final des apprentissages

Pour être "juste" aux yeux d'une classe, le contrôle des connaissances doit être commun à tous les élèves. Il doit cibler ce qui va être contrôlé, préciser les critères d'évaluation en amont, varier les supports et les modes de restitution : tableau, images, schémas, textes à trous, QCM, réponses sous forme de tirets,... mais aussi paragraphe rédigé car l'élève dyslexique doit aussi se confronter à la difficulté rédactionnelle. Pour éviter de bloquer les élèves face à l'effort de rédaction, on placera la rédaction en fin de devoir.

Dans ce cadre-là, pour que l'élève dyslexique, puisse se dire "non, je ne suis pas nul", la notation doit être "juste" par rapport à lui-même et accompagnée de critères précis, de remarques sériées pour comprendre, de pistes de travail et de valorisation des acquis. L'évaluation, pour être partagée et reçue positivement, doit être étayée par des outils les plus objectifs possibles, grilles de compétences, ceintures de compétences, travail de groupes/travail d'écriture collective, développer des compétences de lecture à haute voix et éventuellement par un contrat pédagogique (PPRE).