Les questions flash (activités mentales, échauffements, …) sont un rituel de début de séances dont on peut tirer bénéfice pour organiser la mise en œuvre de ce travail sur des notions nécessitant une appropriation sur un temps long. Elles ont été choisies dans ce document comme le principal vecteur de travail longitudinal des notions prioritaires abordées. Cela permet de pouvoir aborder ces notions en parallèle d’une progression déjà installée.
En classe de 4e, les questions proposées dans ce document peuvent parfois être facilement abordées lors de questions flash. Elles seront signalées par le logo ci-contre. Les autres peuvent faire l’objet d’un temps court sur une séance.
Deux autres logos apparaitront :
Lorsqu’il est question de « Modéliser ». Un lien dans l’image renvoie vers les travaux des TraAM* académiques autour de la compétence « Modéliser ».
Pour indiquer des éléments de réflexions autour de « points d’attention » ou d’ « aspects essentiels pour la formation des élèves ». Ces éléments ne sont pas à prendre comme des « vérités » mais plutôt comme des pistes, idées ou questionnements qui pourront nourrir l’approche de notions singulières.
En cycle 3
En 6e
Le document « priorités maths 6e » indique : « La priorité est de renforcer la construction de la numération décimale et de conforter la compréhension des fractions et des nombres décimaux. Les élèves doivent être entraînés à mener des calculs, oralement et par écrit, et à mobiliser cette compétence dans le cadre de la résolution de problèmes. »
Ce focus offre des pistes de réflexion sur les trois axes à travailler en priorité avec les élèves :
Automatismes en calcul mental
Numération (entiers, fractions, décimaux)
Résolution de problèmes
En cycle 4
L’introduction des documents « priorités maths » pour les classes de 5e, 4e et 3e indique : « Le programme du cycle 4 favorise une certaine souplesse dans l’élaboration d’une progression sur les trois années du cycle. Celle-ci doit permettre de prendre en compte des fragilités résultant de la période du confinement ou des semaines qui l’ont suivie. Pour respecter les repères de progression de chaque classe, il convient de prêter une attention particulière :
à des concepts qui nécessitent un temps de maturation important justifiant d’y consacrer du temps chaque année (exemple : la proportionnalité) ;
à des notions qui devaient être étudiées pendant l’année N-1, au sens des repères de progression, et sur lesquelles on ne reviendra pas nécessairement lors de l’année N (exemple : la symétrie axiale en sixième). »
En 5e
Le document « priorités maths 5e » indique « Reconnaître, décrire, reproduire, représenter, construire des solides et des figures géométriques. »
Ce travail sur la lecture-analyse de figures permet de construire le passage vers l’objet mathématique, c’est-à-dire la figure comme une abstraction. Ce sera un appui important pour accompagner l’introduction du calcul littéral, puis pour consolider l’appropriation de ce qui en découle : développement, factorisation, notion de fonction.
Il résout des problèmes de proportionnalité, notamment en utilisant des pourcentages ou des échelles.
L’élève comprend et utilise la notion de fonction ; il traduit la dépendance entre deux grandeurs par un tableau de valeurs ; il produit une formule représentant la dépendance entre deux grandeurs.
Ce travail peut donc naturellement s’effectuer en continuité avec ce qui a été abordé en classe de 5e sur une approche consolidation-découverte.
En 3e
Le document « priorités maths 3e » indique, tout comme en 4e, « Comprendre et utiliser la notion de fonction ». L’aisance calculatoire peu à peu acquise par les élèves mais qui reste à conforter, tout en approfondissant les champs de connaissances invite à travailler très tôt dans l’année le calcul littéral, y compris en lien avec « la dépendance entre valeurs ».
Commencer le travail sur le calcul littéral dès le début de l’année permet de construire la résolution d’équations ainsi que la notion de fonction (avec les notations et le langage des fonctions) en s’appuyant sur des bases stables et sur un temps long.
Au lycée
En 2nde
La « Fiche de rentrée 2020 mathématiques classe de seconde GT » indique : « La crise sanitaire a perturbé une partie de l’année scolaire 2019-2020, et, de façon variable, les contenus enseignés et les activités des élèves pendant la classe de troisième. Malgré les efforts des enseignants, des différents acteurs et l’accompagnement des familles, il faut s’attendre à une grande hétérogénéité des acquis des élèves à la rentrée 2020. La première période de l’année apparait comme à la fois le prolongement de l’année achevée et le début de celle en cours. Ainsi le professeur devra construire sa progression en prévoyant de consolider des notions présumées acquises au moment où sera abordé un thème qui s’appuie sur ces notions. Autrement dit, il ne s’agit pas de traiter en début d’année toutes les notions non acquises mais de le faire au moment opportun. Cependant, certaines notions nécessitent une phase de maturation, de stabilisation ou un certain degré d’automatisation. Il convient de s’assurer au plus tôt de leur maitrise, et le cas échéant de prévoir un enseignement permettant de les développer dès le début de l’année. Outre les contenus, il s’agit de réactiver les compétences des élèves, qui ont pu décliner pendant la phase de travail à distance. »
En cycle 4, une première approche des probabilités a été faite en développant le vocabulaire « impossible, improbable, probable, certain » s’appuyant sur des situations simples et intuitives. La classe de 2nde va avoir pour objectif de commencer à construire un cadre plus théorique. Ce cadre sera d’autant plus compréhensible par les élèves et pérenne pour eux qu’il s’appuiera sur des notions qui auront été entretenues.