e-nov EPS N°25 : L'engagement
L'engagement recouvre à la fois la motivation, l'implication et le sens de l'activité entre autres. Il est nécessaire pour apprendre, entreprendre et prendre pleinement sa place au sein d'un collectif. D'un point de vue moteur, l'engagement peut être identifié comme un processus individuel qui vise à entreprendre une action. Cette notion s'inscrit dans un état global, le corps et l'esprit, où la personne s'aventure et/ou se risque dans un espace-temps incertain. La diversité des champs d'apprentissage influence la manière dont l'élève s'éprouve. L'engagement est à la fois fortement corrélé à la représentation que l'élève a de son activité à venir et à l'environnement, l'enjeu de formation et de la forme de pratique, dans lesquelles il s'inscrit, effectivement. Au sein d'un collectif, l'engagement enrichit les actions et les projets. Ici, peut être interrogé sa fonction émancipatrice au travers des rôles et places des élèves dans les dispositifs aux colorations collaboratives et/ou coopératives. Il s'agit d'un processus participant de la construction d'un futur citoyen.
Ce numéro 25 de le revue e-novEPS aborde le sujet, selon une double entrée : le sens et l'artéfact.
La première partie s'attache donc à l'engagement par le sens. Il est investi par Delphine Evain, selon une entrée pédagogique et quatre temporalités clés : l'alignement des objectifs, la cohérence de l'action conjointe, l'intérêt de chacun dans cette action et la reconnaissance de la place de chacun au sein de l'action. Complémentairement, Sophie Pelon avance le collectif enseignant comme élément fédérateur, professeur(e)s - élèves et facteur d'engagement pour les élèves. Nicolas Chevailler s'appuie sur la théorie de l'autodétermination et les travaux du Groupe Action Recherche Formation (GRAF) "EPS et inclusion" pour proposer un enseignement inclusif en faveur de l'engagement de toutes et tous, quelle que soit la singularité de leur besoin éducatif. Enfin, Damien Bénéteau exploite le pouvoir des rôles confiés aux élèves pour construire le sens de leur action. Il est ici une belle transition vers le second volet de la revue.
La deuxième partie suscite l'engagement par l'artéfact. Pierre Moncanis cherche à donner plus d'authenticité à l'engagement des élèves en renforçant la visibilité des apprentissages réalisés. Celle-ci contribue à rendre l'enseignement plus explicite. David Marchand développe un outil de suivi quantitatif et qualitatif qui objective l'activité physique des élèves. Enfin, Guillaume Dupuy se saisit des tests physiques comme starter de l'engagement.
Actuellement, l'engagement est dit "en crise" dans de nombreux domaines. L'idée est donc, en tant qu'enseignant, d'identifier précisément ce qui est de nature à le susciter, le renforcer et/ou l'entretenir. Il est possible de l'adosser à des approches pédagogiques et didactiques favorables, qui mettent en scène des enjeux moteurs et non moteurs contextualisés et problématisés, où le sens des apprentissages enrichit le cap donné et la relation de confiance établie. Il est ici un cercle vertueux à construire pour un engagement pérenne, autant de l'élève que du professeur.
Ce numéro 25 de le revue e-novEPS aborde le sujet, selon une double entrée : le sens et l'artéfact.
La première partie s'attache donc à l'engagement par le sens. Il est investi par Delphine Evain, selon une entrée pédagogique et quatre temporalités clés : l'alignement des objectifs, la cohérence de l'action conjointe, l'intérêt de chacun dans cette action et la reconnaissance de la place de chacun au sein de l'action. Complémentairement, Sophie Pelon avance le collectif enseignant comme élément fédérateur, professeur(e)s - élèves et facteur d'engagement pour les élèves. Nicolas Chevailler s'appuie sur la théorie de l'autodétermination et les travaux du Groupe Action Recherche Formation (GRAF) "EPS et inclusion" pour proposer un enseignement inclusif en faveur de l'engagement de toutes et tous, quelle que soit la singularité de leur besoin éducatif. Enfin, Damien Bénéteau exploite le pouvoir des rôles confiés aux élèves pour construire le sens de leur action. Il est ici une belle transition vers le second volet de la revue.
La deuxième partie suscite l'engagement par l'artéfact. Pierre Moncanis cherche à donner plus d'authenticité à l'engagement des élèves en renforçant la visibilité des apprentissages réalisés. Celle-ci contribue à rendre l'enseignement plus explicite. David Marchand développe un outil de suivi quantitatif et qualitatif qui objective l'activité physique des élèves. Enfin, Guillaume Dupuy se saisit des tests physiques comme starter de l'engagement.
Actuellement, l'engagement est dit "en crise" dans de nombreux domaines. L'idée est donc, en tant qu'enseignant, d'identifier précisément ce qui est de nature à le susciter, le renforcer et/ou l'entretenir. Il est possible de l'adosser à des approches pédagogiques et didactiques favorables, qui mettent en scène des enjeux moteurs et non moteurs contextualisés et problématisés, où le sens des apprentissages enrichit le cap donné et la relation de confiance établie. Il est ici un cercle vertueux à construire pour un engagement pérenne, autant de l'élève que du professeur.
Delphine EVAIN - Fabien VAUTOUR
sommaire
partie 1 : L'engagement par le sens
partie 2 : L'engagement par l'artéfact
Sommaire
partie 2 : L'engagement par l'artéfact
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e-novN°25
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partie 2 : L'engagement par l'artéfact