e-nov EPS N°1 : l'EPS au-delà de la leçon
PRÉSENTATION :
La recherche de l'efficacité du système éducatif français est au cœur des préoccupations actuelles. Ni bonne, ni mauvaise, au regard des évaluations internationales menées depuis 2000, l'évolution de l'école est celle d'une stagnation des résultats. Pour faire mieux, il faut faire différemment. C'est tout l'enjeu des réformes actuelles qui incitent à une plus grande personnalisation des enseignements afin d'obtenir un meilleur impact sur le public concerné.
Ainsi, décentralisation des mises en oeuvre, autonomie des établissements, liberté et innovations pédagogiques des équipes éducatives en sont les fers de lance. Socle commun, histoire des Arts, accompagnement éducatif, personnalisé, enseignements d'exploration, sont autant de leviers à exploiter pour nourrir les projets et les axes de formation des élèves.
Cette situation désarçonne bon nombre de professeurs et bouscule les habitudes de travail, mais il est vrai que le métier de professeur change. Il est tout à la fois légitime de ressentir le mal être dans la profession, et d'attendre de ces professionnels de l'enseignement qu'ils mettent en oeuvre l'ensemble de leurs savoir-faire. Les professeurs d'EPS n'échappent pas à la règle.
Le regard extérieur à la disciplinaire, posé par Jean-Emmanuel Fauché, proviseur, donne le ton sur le caractère fondamental de l'ouverture, de l'implication des professeurs, hors de leur leçon habituelle. L'écrit, haut en couleur, d' Erick Paulmaz s'interrogeant sur les raisons qui incitent les enseignants d'EPS à investir d'autres temps, d'autres espaces, hors de la leçon, fait la démonstration que l'élève demeure au cœur des préoccupations des professeurs. L'article de Jérémie Gibon exprime cependant l'une des particularités de leur mal être conjoncturel : la sensation de surcharge de travail et l'exigence des attentes du système éducatif. La solution du partage raisonné des tâches est reprise à travers les réflexions concernant le Livret Personnel de Compétence évoqué par Guillaume Harent, comme prétexte collaboratif. Enfin, l'efficacité du système, c'est également la compréhension que peuvent en avoir ses usagés, aussi Jean-Luc Dourin présente-t-il tout l'intérêt d'une communication et d'une diffusion par le canal numérique.
L'innovation est au coeur des articles de ce premier numéro pour lequel, les auteurs n'ont pas inventé une nouvelle EPS hors des leçons, mais tenté d'imaginer de nouvelles actions, de nouveaux liens, dans le cadre existant mais aussi élargi, au moyen des réformes actuelles.
Le premier article de cette partie sensibilise à l'incontournable temps de réflexion qui doit exister en amont de l'action d'enseignement. Jean-François Just poursuit en traitant la plus-value éducative grâce à la démarche de projet entreprise. Stéphane Roubieu, d'une manière très technique et pertinente énonce comment l'Association Sportive (AS) peut représenter un soutien de valeur au projet EPS. En prenant un peu de distance, mais tout en gardant à l'esprit ce qui peut fédérer les actions de l'ensemble des protagonistes de L'Éducation Nationale, Sylvain Moreau indique comment peuvent s'organiser les complémentarités, les consolidations ou les singularités des différents temps d'enseignements. Enfin, une note d'innovation est proposée par Francis Huot qui, au travers du parcours de l'élève, imagine une articulation des dispositifs et des espaces d'enseignement autour des contenus, des compétences et des certifications.
Au plus près des élèves, cette partie est introduite par une mise en lumière de la manière dont l'implication du professeur, en dehors de la leçon, proprement dite, peut rendre plus efficace son action, au cours de la leçon. Très concrètement, Pascal Delas présente un article détaillé mettant en exergue trois temps de leçon à partir du support numérique, tel que Jean-Luc Dourin a pu l'évoquer en amont et, Ewa Derimay, en cohérence avec les propos de Stéphane Roubieu propose une démarche de formation des élèves qui articule l'EPS et l'AS. De son côté, Francis Huot, au terme de son deuxième article, expose avec beaucoup de précisions comment la discipline, placée dans le contexte d'une classe délocalisée sur le thème de l'eau contribue à la formation au socle commun. Enfin, Patricia Fleuriault fait part d'une expérience en Histoire des Arts auprès de ses élèves de 5ème pour démontrer que le professeur d'EPS, au-delà de son enseignement traditionnel dispose de capacités à s'investir autrement.
En guise de conclusion, les membres du GAIP, cheville ouvrière de la revue e-novEPS de N@ntes, entendent poursuivre leur désir d'accompagner tous les enseignants dans leur quotidien, en traitant le prochain thème : « la construction de compétences ». Un rendez-vous est donc proposé pour la publication du numéro 2, en janvier 2012.
Ainsi, décentralisation des mises en oeuvre, autonomie des établissements, liberté et innovations pédagogiques des équipes éducatives en sont les fers de lance. Socle commun, histoire des Arts, accompagnement éducatif, personnalisé, enseignements d'exploration, sont autant de leviers à exploiter pour nourrir les projets et les axes de formation des élèves.
Cette situation désarçonne bon nombre de professeurs et bouscule les habitudes de travail, mais il est vrai que le métier de professeur change. Il est tout à la fois légitime de ressentir le mal être dans la profession, et d'attendre de ces professionnels de l'enseignement qu'ils mettent en oeuvre l'ensemble de leurs savoir-faire. Les professeurs d'EPS n'échappent pas à la règle.
Le regard extérieur à la disciplinaire, posé par Jean-Emmanuel Fauché, proviseur, donne le ton sur le caractère fondamental de l'ouverture, de l'implication des professeurs, hors de leur leçon habituelle. L'écrit, haut en couleur, d' Erick Paulmaz s'interrogeant sur les raisons qui incitent les enseignants d'EPS à investir d'autres temps, d'autres espaces, hors de la leçon, fait la démonstration que l'élève demeure au cœur des préoccupations des professeurs. L'article de Jérémie Gibon exprime cependant l'une des particularités de leur mal être conjoncturel : la sensation de surcharge de travail et l'exigence des attentes du système éducatif. La solution du partage raisonné des tâches est reprise à travers les réflexions concernant le Livret Personnel de Compétence évoqué par Guillaume Harent, comme prétexte collaboratif. Enfin, l'efficacité du système, c'est également la compréhension que peuvent en avoir ses usagés, aussi Jean-Luc Dourin présente-t-il tout l'intérêt d'une communication et d'une diffusion par le canal numérique.
L'innovation est au coeur des articles de ce premier numéro pour lequel, les auteurs n'ont pas inventé une nouvelle EPS hors des leçons, mais tenté d'imaginer de nouvelles actions, de nouveaux liens, dans le cadre existant mais aussi élargi, au moyen des réformes actuelles.
Le premier article de cette partie sensibilise à l'incontournable temps de réflexion qui doit exister en amont de l'action d'enseignement. Jean-François Just poursuit en traitant la plus-value éducative grâce à la démarche de projet entreprise. Stéphane Roubieu, d'une manière très technique et pertinente énonce comment l'Association Sportive (AS) peut représenter un soutien de valeur au projet EPS. En prenant un peu de distance, mais tout en gardant à l'esprit ce qui peut fédérer les actions de l'ensemble des protagonistes de L'Éducation Nationale, Sylvain Moreau indique comment peuvent s'organiser les complémentarités, les consolidations ou les singularités des différents temps d'enseignements. Enfin, une note d'innovation est proposée par Francis Huot qui, au travers du parcours de l'élève, imagine une articulation des dispositifs et des espaces d'enseignement autour des contenus, des compétences et des certifications.
Au plus près des élèves, cette partie est introduite par une mise en lumière de la manière dont l'implication du professeur, en dehors de la leçon, proprement dite, peut rendre plus efficace son action, au cours de la leçon. Très concrètement, Pascal Delas présente un article détaillé mettant en exergue trois temps de leçon à partir du support numérique, tel que Jean-Luc Dourin a pu l'évoquer en amont et, Ewa Derimay, en cohérence avec les propos de Stéphane Roubieu propose une démarche de formation des élèves qui articule l'EPS et l'AS. De son côté, Francis Huot, au terme de son deuxième article, expose avec beaucoup de précisions comment la discipline, placée dans le contexte d'une classe délocalisée sur le thème de l'eau contribue à la formation au socle commun. Enfin, Patricia Fleuriault fait part d'une expérience en Histoire des Arts auprès de ses élèves de 5ème pour démontrer que le professeur d'EPS, au-delà de son enseignement traditionnel dispose de capacités à s'investir autrement.
En guise de conclusion, les membres du GAIP, cheville ouvrière de la revue e-novEPS de N@ntes, entendent poursuivre leur désir d'accompagner tous les enseignants dans leur quotidien, en traitant le prochain thème : « la construction de compétences ». Un rendez-vous est donc proposé pour la publication du numéro 2, en janvier 2012.
Delphine Evain
sommaire
I - Le professeur au coeur du système éducatif : positionnement professionnel
II - Le professeur concepteur et innovant : articulation d'espaces d'enseignement
- la définition des compétences, un nécessaire temps fort de réflexion avant la leçon
- des capacités aux compétences humaines et professionnelles
- exploiter de nouveaux espaces d’apprentissage : entre consolidation et complémentarité
- le parcours de compétences personnalisé au lycée.
- le projet d'Association Sportive, un outil simple et efficace
III - Le professeur au plus près de ces élèves : opérationnalisation
Sommaire
Partie II : le professeur concepteur et innovant
Partie III : le professeur au plus près de ses élèves
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Partie I : le professeur au coeur du système éducatif
Partie II : le professeur concepteur et innovant
Partie III : le professeur au plus près de ses élèves